vendredi 28 avril 2017

MANIFESTONS-NOUS ce 1er Mai 2017



La Coordination des Latinoaméricains en France ALBA– FRANCIA et les Associations des Latinoaméricains à Paris se rassemblent pour lancer un appel à participer à la manifestation des travailleurs qui aura lieu ce 1er mai 2017 de République à Nation.

Nous, latinoaméricains résidents à Paris, nous serons présents et nous nous engageons dans cette marche car nous sommes des travailleurs : Nous dénonçons la détérioration progressive des conditions de travail et la précarité que les politiques néolibérales imposent à des millions de familles en France et dans le monde. De la même manière, notre voix s’élève pour la PAIX et la JUSTICE SOCIALE dans le monde entier.

Nous souhaitons exprimer notre solidarité avec les processus historiques qui sont développés dans Notre Amérique et qui recherchent la paix. Nous dénonçons le sabotage, la guerre économique, politique et militaire contre ces processus d’émancipation.

NOUS MANIFESTONS CE 1er MAI : 
Pour la PAIX et la JUSTICE SOCIALE dans le monde 
Pour la SOUVERAINETE et l’AUTODETERMINATION DES PEUPLES 
Pour la SOLIDARITE INTERNATIONALISTE

¡ LOS PUEBLOS UNIDOS JAMÁS SERÁN VENCIDOS ! 
Les peuples unis ne seront jamais vaincus ! 
TOUS ENSEMBLE, REVENDIQUONS LA PAIX ET UN TRAVAIL DIGNE

RV près de la Place de la République au 31 boulevard Voltaire à 13h30 
avec pancartes, banderoles et drapeaux pour préparer la manif.



MARCHEMOS ESTE 1ro. DE MAYO




La Coordinación de Latinoamericanos en Francia (ALBA - FRANCIA) y las Asociaciones de Latinoamericanos en París hacemos una llamado a participar este 1ro. de Mayo 2017 en el cortejo de los trabajadores, de la República a la Nación.

Los latinoamericanos en París estamos presentes y comprometidos con esta importante manifestación, como trabajadores denunciamos el progresivo deterioro de las condiciones de trabajo y la precariedad que las políticas neoliberales impuestas están trayendo a millones de familias en Francia y el mundo; del mismo modo alzamos nuestra voz por la PAZ y la JUSTICIA SOCIAL en el mundo.

Expresamos nuestra solidaridad con los procesos históricos que se han desarrollado en Nuestra América para alcanzar la PAZ y rechazamos el saboteo, la guerra económica, política y militar contra estos procesos emancipatorios.


MARCHEMOS ESTE 1ro. DE MAYO 

  • Por la PAZ y la JUSTICIA SOCIAL en el mundo 
  • Por la SOBERANÍA Y AUTODETERMINACIÓN DE LOS PUEBLOS. 
  • Por la SOLIDARIDAD INTERNACIONALISTA.

¡ LOS PUEBLOS UNIDOS JAMÁS SERÁN VENCIDOS ! 
TODOS UNIDOS A MARCHAR POR LA PAZ Y EL TRABAJO DIGNO

CONCENTRACIÓN A NIVEL DEL 31 BOULEVARD VOLTAIRE 13:30 HORAS, 
con banderas, pancartas y banderolas para el desfile



mercredi 12 avril 2017

La transition politique en Colombie : entre trahison et réconciliation


Débat. Jeudi 20 avril à 19h30
au Lieu-dit, 6 Rue Sorbier. Paris 20ème
M° Ménilmontant ou Gambetta

Évaluation du processus de mise en œuvre des accords de paix, en compagnie - par skype - d’un délégué du processus de réincorporation des Farc-ep. Débat organisé par le collectif Couleur Paix et animé par Lucas Restrepo, avocat et doctorant en philosophie politique. 

Après la signature des accords de paix signés en décembre dernier au théâtre Colon entre le gouvernement Colombien de Juan Manuel Santos et le groupe armé Farc-Ep, la période actuelle est celle de leur mise en oeuvre. Les politiques les plus urgentes devraient garantir la conversion politique des Farc-Ep, l’amnistie en faveur des combattants, ainsi que toutes les mesures permettant leur « réincorporation » sociale et politique, l’établissement de garanties réelles pour l’exercice politique et, finalement, la mise en fonctionnement du Tribunal Spécial et de la Commission de Vérité. 

Alors que les Farc-Ep se trouvent déjà à mi-chemin du processus de concentration géographique et de désarmement, ces mesures tardent pourtant à se mettre en place et suscitent de nombreux questionnements quant à l’engagement officiel du gouvernement colombien. 

Il s’agit là d’une période difficile pour la Colombie. Les nombreuses violences paramilitaires sont une vraie menace pour la réconciliation. Un renforcement des dominations mises en place par le régime actuel peut, dans ces conditions, être envisagé. Pour toutes ces raisons, l’urgence actuelle réside dans l’évaluation collective du processus de mise en œuvre de l’Accord dans la perspective d’un renforcement de l’engagement citoyen en faveur de la paix.

jeudi 6 avril 2017

Hommage à Armand Gatti


Monica écrit :
A Bogotá, j'apprends avec grand émoi le décès d'Armand Gatti, artiste, anarchiste, grand soutien à toutes les initiatives humanistes et aux initiatives artistiques et politiques en France pour la paix en Colombie. Le monde était mieux avec lui mais son départ est une raison de plus pour poursuivre nos luttes. Merci Armand !

Desde Bogotá, me entero con gran aflicción del fallecimiento de Armand Gatti, artista, anarquista, gran apoyo a todas las iniciativas humanistas y a las iniciativas artisticas y políticas por la paz de Colombia. El mundo estaba mejor con él, no obstante, su partida es una razón adicional para continuar nuestras luchas. Gracias Armand!

Maria écrit :
Armand Gatti. Nous perdons aujourd’hui un grand combattant du verbe, attaché à une langue toujours complice d’une pensée lumineuse. Merci à lui de nous avoir ouvert les portes de son refuge où nous avons pu pendant trois ans construire le Festival pour la paix en Colombie – Mémoires et justice sociale. A nous de le garder en vie à travers nos projets, notre voix, nos gestes. 

Extrait d'un entretien publié dans la Revue des Ressources : « Pour moi le monde, c’est une question de langage. Comment je m’y situe ? Dans mes meilleurs moments, comme une virgule. J’ai l’impression, dans ce langage, d’avoir une fonction de virgule. Pas une virgule mécanique, non, une virgule en harmonie avec le sens des mots. Mais la plupart du temps, c’est plutôt le point de suspension et un point parmi les autres qui ne sait pas comment finir ni où aller. »

mardi 28 mars 2017

Comment l'Amérique Latine voit-elle la paix en Colombie ?


Compte-Rendu par Cayo Hueso

A l'appel du Collectif Couleur Paix, en partenariat avec le Collectif ALBA-France et la Coordination Franco-Latinoaméricaine à Paris, a eu lieu au CICP (Centre International de Culture Populaire, 21ter Rue Voltaire, Paris) une rencontre où des latino-américains et des français membres de différentes associations et collectifs ont débattu sur les Accords de Paix en Colombie et la réalité actuelle de Notre Amérique. De Colombie, du Vénézuela, de l'Equateur, du Paraguay, du Honduras, du Perou et de Cuba, ils ont exprimé leurs points de vue sur le conflit en Colombie et ses conséquences sur leurs nations, ainsi que sur la similitude entre ce qui se passe chez eux et le vécu du peuple colombien.

Au nom de Couleur Paix, Maria Baresch a expliqué l'objectif de ce type de rencontre : faire connaitre à la société française ce qui se passe dans nos pays, les similitudes et les effets de la guerre ainsi que le rôle joué par les autres pays pour atteindre la Paix en Colombie.

Pour le Collectif Paraguay, Ana a parlé de la situation actuelle de son pays qui, par les inégalités sociales nées de la spoliation des richesses nationales et de l'exploitation inhumaine développée par les oligarchies nationales, ressemble au conflit colombien jusqu'à donner lieu à l'apparition de l'Armée du Peuple Paraguayen, en réponse aux injustices vécues.

Pablo Cardoso, de l'Equateur, a expliqué comment la lutte entre la guérilla et l'armée colombienne avait engendré un immense flux migratoire vers son pays qui partage une grande zone frontalière commune avec la Colombie. Pendant la période de 1989 à 2016, sont arrivées en Equateur 233.000 personnes victimes du conflit, avec de graves séquelles psychologiques dûes aux violences. Pablo s'est également référé à la crise diplomatique entre l'Equateur et la Colombie, produite par l'agression dans la zone frontalière entre les deux pays de l'armée colombienne qui a réalisé un bombardement causant la mort de Raúl Reyes et de 17 autres guérilléros membres des FARC. Malgré ce qui s'est passé, l'Equateur joue un rôle important pour la Paix en Colombie puisqu'il accueille le siège des négociations de paix entre le gouvernement colombien et la guérilla de l'ELN (Armée de Libération Nationale), accompagné par le Chili, le Brésil, la Norvège, le Vénézuéla et Cuba, comme garants de ces conversations.

Ariel Torres du Collectif Alerte Honduras a réfléchi sur les similitudes et les différences entre les conflits en Amérique Centrale et le conflit colombien à partir des informations recueillies dans les médias centro-américains. Il a évoqué les luttes armées au Guatemala, au Nicaragua et au Salvador, en soulignant la problématique des accords de paix signés au Salvador et l'inclusion des guérillas en tant que partis politiques dans ces pays.

Marcos Rodríguez, représentant le Collectif des Péruviens en France, a traité le thème des Traités de Libre Commerce, leurs conséquences néfastes pour l'économie de nos pays et les raisons pour lesquelles nos gouvernements devraient s'opposer à la signature de ces horribles créations du néo-libéralisme. Il a dénoncé leurs conséquences sur l'environnement dans les différentes régions où sont implantées les grandes multinationales, les privatisations des services publics au Pérou, notamment les secteurs de l'Education et de la Santé.

Juan Borregales, du Vénézuéla, a parlé des différentes étapes dans les relations entre les deux pays qui ont une grande frontière en commun. Selon lui, les relations diplomatiques entre la Colombie et le Vénézuela ont traversé des moments très tendus ces dernières années. Les incidents les plus graves ont eu lieu pendant les deux mandats de Alvaro Uribe Vélez (2002-2010), alors que depuis que Juan Manuel Santos est arrivé à la présidence, les relations détériorées avec Hugo Chávez ont été rétablies. Parmi les différends, il y a eu notamment la capture, dans une finca près de Caracas, de paramilitaires colombiens qui avaient l'intention de commettre des actes de sabotage et un magnicide. Les problèmes à la frontière commune ont été abordés, de même que l'arrivée des migrants colombiens qui ont reçu une attention humanitaire au Vénézuela. Malgré les difficultés, le Vénézuéla a toujours été invité à participer comme garant aux processus des Accords de Paix célébrés à La Havane et en Equateur.

Membre du "Collectif entre Amigos", Cristóbal Danilo Campos Aveillé, cubain résident en France, a abordé le thème du rôle joué par Cuba dans la signature des accords de Paix en Colombie. Il souligne que c'est depuis 2012 que les premiers contacts ont eu lieu à La Havane entre les FARC et le gouvernement de Juan Manuel Santos. Ces conversations ont eu lieu à Cuba en raison du prestige que s'est gagné la diplomatie cubaine et le gouvernement de Cuba dans les différentes institutions internationales, de la solidarité développée par le gouvernement cubain avec les pays du tiers-monde, et du rôle joué par Fidel Castro, avec Hugo Chávez et Néstor Kirchner dans la création de la Communauté des Etats LatinoAméricains et Caraïbes (CELAC).

Cuba a joué son rôle de garant pendant les conversations et les signatures des accords, en compagnie du Chili, de la Norvège et du Vénézuéla, et en offrant son territoire et son soutien logistique pour que les conversations puissent avoir lieu. Bien que les accords soient déjà signés, le gouvernement cubain continue à contribuer par des actions concrètes au processus de paix : conscient que la paix viendra à mesure que seront éliminés les inégalités, la pauvreté, l'analphabétisme, l'inculture et le manque d'assistance sanitaire, il a accordé mille bourses pour que des membres des FARC et des victimes du conflit puissent réaliser des études de médecine

Au cours du débat avec le public, a été évoquée l'existence de l'ALBA-TCP "Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique - Traité de Commerce des Peuples", plateforme d'intégration des pays d'Amérique Latine et des Caraïbes qui met l'accent sur la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale sur la base de doctrines de gauche. Il s'agit d'un projet de collaboration et de complémentarité politique, sociale et économique entre les pays d'Amérique Latine et des Caraïbes, promu dans un premier temps par Cuba et le Vénézuéla, et conçu en contrepartie de l'Aire de Libre Commerce des Amériques (ALCA), impulsée par les Etats-Unis. Les menaces d'agression contre la Révolution Bolivarienne ont été dénoncées, notamment en expliquant le rôle néfaste de Luis Almagro à la tête de l'OEA (Organisation des Etats Américains), vassal des intérêts du gouvernement des Etats-Unis.

Pour terminer, on a souligné que l'objectif fondamental de ce type de rencontres est d'aborder ce qui se passe au jour le jour dans cette Amérique qui va "du Rio Bravo à la Patagonie", afin de le présenter à l'opinion publique française, victime du manque d'information et des tergiversations des médias au service du capital.

Finalement, tous les présents ont été appelés à participer collectivement à la prochaine manifestation internationaliste du premier mai, qui sera dédiée cette année à la Paix en Colombie.

Source : Cayo Hueso



#RespecterCajamarca #CajamarcaSeRespeta


Ce dimanche 26 mars, la population de la ville de Cajamarca (en Colombie) a été consultée pour savoir si elle approuvait ou pas l'exploitation de la mine d'or de la Coloza. Faisant usage des droits constitutionnels, le NON à l'exploitation a gagné avec plus de 97%.

Hier lundi 27 mars, le Ministre des Mines et de l'Energie a annoncé publiquement que le Gouvernement National ne tiendra pas compte du résultat de la consultation et donnera à la compagnie Anglo Gold Ashanti des permis pour l'exploitation minière. Il méconnait ainsi les mécanismes de participation populaire de la Constitution et la souveraineté des peuples sur leurs territoires, de même qu'il met en danger les communautés, la nature, l'eau et la biodiversité de la région.

El pasado domingo 26 de marzo la comunidad de la ciudad de Cajamarca, Colombia fue consultada sobre su aprobación o no de la explotación de la mina de oro de la Coloza. En uso de sus derechos constitucionales el NO a la explotación ganó con más de un 97%.

Hoy el Ministro de Minas y Energía ha anunciado públicamente que el Gobierno Nacional desconocerá el resultado de la consulta y otrogará permisos a la Anglo Gold Ashanti para la explotación minera buscando así desconocer los mecanismos de participación popular de la Constitución, la soberanía de los pueblos en sus territorios y poniendo en riesgo comunidades, naturaleza, agua y biodiversidad de la región.
(M.A)